Le French Throwdown sera de retour du 15 au 17 mai 2026, qualificatif pour les CrossFit Games. Les inscriptions aux qualifications en ligne ouvrent aujourd’hui. Les individuels attaqueront leurs WODs fin janvier, suivis des équipes jusqu’à mi-février. Comme chaque année, les catégories seront ouvertes à tous les profils : RX, intermédiaires, scaled, masters et teams.

Le FTD, c’est + de 800 athlètes et près de 20 000 spectateurs ! Cette année FTD est de retour à Paris, à l’Arena Grand Paris. Cela promet un beau spectacle. Alors sur le floor ou dans les gradins n’hésite pas c’est un évènement à ne pas manquer. On se croisera peut-être dans les allées !

Toutes les infos : https://frenchthrowdown.com/fr

Lisa vient de franchir un cap important : elle se qualifie en Individual RX (female) pour le Wodapalooza Miami Beach, l’un des rendez-vous les plus relevés et les plus inspirants de la saison. Portée par la programmation FitProcess de FloFit, elle a enchaîné les qualifs avec brio. Chaque WOD a été documenté et partagé en vidéo sur le YouTube de la programmation. Direction Miami 🌴

Dans sa dernière vidéo, Guillaume Briant partage son passage à L’Hyrox® de Bordeaux, où il s’alignait en Double Pro avec Quentin Garel. Objectif affiché : descendre sous les 55 minutes. Mission accomplie : le duo boucle l’épreuve en 54:27 et décroche une très belle 2ᵉ place en catégorie 30-34 ans et 6e overall. Il annonce déjà son prochain défi : un Murph en duo avec Quentin. On surveillera ça de près.

Quelques résultats de nos français:

La saison 2026 des CrossFit Games® est désormais posée : l’Open aura lieu du 26 février au 16 mars 2026, suivi des Quarterfinals du 26 au 30 mars pour le top 25 % au classement. Les Semifinals rassembleront ensuite les 2 000 meilleurs hommes et femmes, dans plusieurs events en présentiel, d’avril à juin (dont les French Throwdown à Paris), avant de laisser place à la grande étape finale : les CrossFit Games®, du 24 au 26 juillet 2026, au SAP Center de San Jose, en Californie. En parallèle, le CrossFit® Athlete Council* continue d’évoluer. Le conseil a validé l’arrivée d’un bilan médical obligatoire pour tous les athlètes Individuels et Teams qualifiés aux Games. De plus, il travaille sur une nouvelle version de son règlement interne pour préciser ses missions, améliorer la communication et structurer son fonctionnement. Plusieurs nouveautés ont aussi été actées : un cours de juge offert par box, des codes d’inscription à l’Open achetables en nombre, des plans d’entraînement officiels, de nouveaux produits dérivés, et surtout un système de qualification plus souple, sans barrière géographique, permettant aux athlètes et aux équipes de tenter leur chance sur plusieurs Demi-finales. Une saison plus claire, plus accessible et pensée pour améliorer l’expérience compétitive à tous les niveaux.

*Le Conseil des athlètes de CrossFit® contribue à l'élaboration des protocoles de compétition, à la sécurité et au bien-être des athlètes.

Après une période d’absence, Samuel Cournoyer (6 apparitions consécutives aux CrossFit Games entre 2019 et 2024) annonce son come-back. Pour ceux qui suivent la scène CrossFit®, c’est une bonne nouvelle : retour d’un athlète qui monte « Je reviens parce que je veux terminer cela de la bonne manière. Selon mes propres conditions », Pour la communauté, c’est aussi un signal : la résilience, l’envie de se battre encore. Alors retour aux CrossFit Games ou sur le World Project Fitness ? Pourquoi pas les deux…

À l’approche des Finales du World Fitness Project, l’événement censé rassembler l’élite du functional fitness se retrouve frappé par une série de retraits inattendus. Austin Hatfield, troisième du classement, se retire. Jay Crouch, sixième, aussi. Et ils ne sont pas les seuls. Leurs places sont reprises par des athlètes issus de la division Challenger. Belle opportunité pour eux, mais un signal faible pour la compétition.

Le contexte explique en partie ces choix. Le WFP a pourtant annoncé de fortes incitations pour 2026, avec 80 000 $ pour le premier et un salaire garanti pour tous les athlètes Pro. Mais après une année 2025 chargée comme rarement, faite de déplacements, d’enchaînements de compétitions et parfois de blessures, beaucoup préfèrent préserver leur santé plutôt que de jouer leur chance pour une Pro Card.

Les Finales auront lieu, et le floor sera rempli. Mais cette édition raconte surtout une autre histoire : celle d’une saison qui a peut-être demandé trop, trop vite, à des athlètes déjà proches de leurs limites. Pour s’imposer durablement, le WFP devra montrer que son ambition tient compte d’une réalité incontournable : des corps à préserver et des carrières à construire sur le long terme.

Cette semaine, je suis tombé sur un article de CrossFit.com consacré au pacing. Au début, je pensais lire pour la centième fois les mêmes conseils : “partir lentement”, “se connaître”, “gérer son effort”. Mais ce texte m’a surpris, parce qu’il dit quelque chose d’essentiel : on pense trop au pacing. Et parfois, on oublie même pourquoi on s’entraîne. En le lisant, j’ai réalisé à quel point on complique souvent une notion qui, finalement, suit une logique très simple : le pacing dépend surtout du temps.

Rien de révolutionnaire… mais tellement vrai.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est ce rappel que dans les débuts du CrossFit®, personne ne “pacé” son WOD comme une stratégie militaire. On arrivait, on voyait le tableau, et on se jetait dedans. Parfois ça tenait. Parfois ça explosait. Mais dans tous les cas, on apprenait quelque chose sur soi. Et on grandissait. Aujourd’hui, on parle tellement de gestion d’effort qu’on en vient parfois à s’empêcher d’aller vraiment au bout :

Mais l’article pose une question honnête : est-ce qu’on pace ou est-ce qu’on évite ? Parce qu’il y a une différence entre s’entraîner intelligemment et se protéger systématiquement. Entre gérer son effort… et ne jamais tester ses limites.

L’histoire des joueurs de foot qui doivent courir cinq fois 400 mètres en envoyant le premier “à fond” est parlante. Ils savent que les suivants seront moches, inefficaces, douloureux. Mais l’objectif n’est pas la performance : c’est d’expérimenter ce qui se passe quand le plan explose. Parce que c’est dans ces moments-là qu’on découvre ce qu’on a vraiment sous le capot. Et finalement, c’est peut-être ça, la vraie stratégie : pacer 80 % du temps, avec intelligence, constance, régularité… mais laisser 20 % de ses séances devenir une exploration.

Un moment où on arrête de gérer, où on arrête de réfléchir, où on accepte d’aller plus vite que prévu pour voir si ça tient. Quand on s’entraîne pour la vie de tous les jours — avec un boulot, une famille, un rythme parfois fatigant — on n’a pas besoin d’optimiser chaque watt. Mais on a besoin, parfois, de sentir qu’on est capable d’un effort qui dépasse ce qu’on pensait possible.

L’article termine avec une phrase que j’aime beaucoup : le sol après un WOD qui t’a retourné n’est pas un échec de pacing. C’est un point de départ. Un espace où tu comprends que ce que tu pensais être une limite… ne l’était peut-être pas vraiment. Alors la prochaine fois que tu verras le tableau, ne réfléchis pas trop. Regarde la durée, choisis ton rythme… et, de temps en temps, oublie tout. Avance, respire, et vois ce que ça donne. C’est aussi ça, la magie du CrossFit®.

HWPO s’associe à WurQ, un bracelet entièrement pensé pour le functional fitness. Contrairement aux montres classiques, WurQ ne se contente pas de mesurer ton rythme cardiaque ou ton temps d’effort : il reconnaît automatiquement les mouvements, compte les répétitions et analyse le travail réel produit: vitesse, amplitude, charge, transitions, fatigue. L’objectif du partenariat est simple : proposer un outil capable de suivre un entraînement CrossFit® de manière fidèle. Pour HWPO, c’est aussi un moyen d’apporter aux athlètes des données réellement utiles pour progresser : comprendre où on perd du temps, quand la technique se dégrade, ou comment une séance est réellement absorbée par le corps. Le projet est encore en développement, mais s’il tient ses promesses, il pourrait devenir l’un des premiers trackers vraiment adaptés à notre sport. À suivre…

Pour suivre le projet : https://www.wurq.io/

Organisé à Clermont-Ferrand par CrossFit Kanda, Kanda Showdown by Stensed® a offert un week-end dense et disputé, avec un podium élite décidé jusque dans les dernières secondes. Chez les hommes, Sven Geens 🇧🇪 s’impose avec autorité, suivi du Français Guillaume Briant 🇫🇷, constant et précis tout au long de la compétition, et de Vincent Pradié 🇫🇷, qui complète un podium relevé. Chez les femmes, Jasmien Van Arnhem 🇧🇪 décroche la victoire, devant Aline Wirz 🇨🇭, longtemps en tête, et Sarah Massoni 🇧🇪, régulière du début à la fin.

Plusieurs performances méritent d’être soulignées : Lisa Janin prend une 5ᵉ place remarquée chez les femmes, Romain Fellonneau termine 5ᵉ chez les hommes, suivi de Eliot Genin, 6ᵉ, auteur d’un week-end très propre. À noter aussi la 8ᵉ place de Steven Taillefer (CrossFit Caen / Unlimited Program). Parmi les moments forts, David Vanhamme a marqué le week-end avec un Clean & Jerk à la fatbar à 151 kg, une performance qui a enflammé le floor.

La compétition s’est conclue sur un Fat Diane revisité, 12–9–6 sandbag clean, strict HSPU, puis complex wall walk, un format qui a totalement rebattu les cartes du classement féminin. Aline Wirz, en tête jusque-là, y laisse finalement la première place au profit de Jasmien Van Arnhem, dans un finish haletant.

On retrouve la programmation Vikings Training avec neuf soldats à Nîmes. Leur deux coachs leurs ont concocté un camp pour lancer la saison 2025-2026 dans une ambiance faite de barres lourdes, de metcons, de renfo ciblé et de véritables conseils de gestion de l’effort, intention et progression. Si tu cherches de la motivation, des insights concrets et des idées à remettre directement dans tes séances, ce VLOG va clairement te parler. Bon visionnage…

C’est la toute première édition de CHECK, et comme tout lancement, on avance, on ajuste et on affine au fur et à mesure. Pour que ce média devienne réellement utile à la communauté, on a besoin de ton regard. Si quelque chose t’a plu, intrigué, manqué ou mériterait d’être amélioré, écris-nous en répondant à ce mail : chaque retour nous aide à construire une version plus juste et plus pertinente de CHECK. Et si tu veux soutenir le projet dès le départ, partage ce premier numéro. Envoie-le à un ami de ta box. CHECK démarre aujourd’hui. Et il grandira grâce à toi.